  
La région bourguignonne est propice
à toutes les promenades, riche en lieux d'histoire et de
culture.
Chablis vous invite à la découverte d'une
région située à 180
kilomètres de Paris et à 150
kilomètres de Dijon, au cœur du
département de l'Yonne.
Liens
utiles :
Ville de Chablis
Pays chablisien
Office de tourisme de Chablis
Tourisme dans l'Yonne
e-bike winetours
Office de Tourisme d'Auxerre
Musée Vinéa Passion
A ne pas manquer pendant votre séjour
dans la région :
 L'abbatiale de Pontigny est
l'un des plus beaux exemples d'église cistercienne que l'on
puisse admirer en France. Rarement la noblesse, la pureté,
l'élan de l'architecture cistercienne n'ont atteint une
telle perfection. Deuxième fille de Cîteaux,
l'abbaye de Pontigny fut fondée en 1114, sur les bords du
Serein, aux confins de la Bourgogne et de la Champagne, mais
l'église abbatiale actuelle fut élevée
entre 1137 et 1150. Son style se situe exactement à la
transition entre le roman et le gothique. Le porche de la
façade est voûté d'arêtes.
Les bas-côtés, les croisillons du transept le sont
également,
tout comme aurait dû l'être, semble-t-il, la nef
qui reçut en fait la première voûte
d'ogives construite en Bourgogne. A la fin du XIIe siècle,
on détruisit le chevet plat primitif pour le remplacer par
l'élégant chœur gothique actuel.
Bénéficiant rapidement d'un grand rayonnement,
elle fonda dix neuf abbayes - filles directes, qui, à leur
tour, en créèrent quarante cinq autres.
 Le château de Tanlay
Entouré de douves, dans un très beau parc, c'est
l'une des plus belles demeures de la Renaissance en Bourgogne.
Construit aux XVIe et XVIIe siècles, il appartint
à la famille de Coligny et fut, à
l'époque des Guerres de religion, un important rendez-vous
des chefs Huguenots. Particelli d'Hemery, surintendant des finances
proche du cardinal de Mazarin, acheva l'oeuvre des Coligny en
réalisant le bel ensemble actuel, aidé du
célèbre architecte Le Muet.
Propriété de la famille du marquis de Tanlay
depuis 1705 jusqu'à ce jour, celle-ci compléta la
très riche décoration intérieure. La
salle en trompe-l'œil et la tour de la Ligue, avec ses
fresques surprenantes, sont particulièrement dignes
d'intérêt. On visite aussi le parc
réalisé sur un tracé de l'architecte
Le Muet et son grand canal (525 m) terminé par un
très beau nymphée Renaissance. Dans les communs
du château, importante exposition d'art contemporain
présentée par le Centre d'Art de l'Yonne et dans
l'enceinte du château, parcours de golf de 9 trous.
 Le château d'Ancy-le-Franc, un étonnant palais de la Renaissance
sur les terres des Ducs de Bourgogne. Le plus vaste ensemble de
Peintures Murales de la Renaissance font d'Ancy-le-Franc le rival
direct de Fontainebleau. Chef-d'œuvre de Serlio,
le célèbre architecte italien du roi
François Ier , ce palais Renaissance est l'unique
réalisation en France d'une architecture à quatre
ailes égales formant un carré parfait autour
d'une magnifique cour. Bâti au cœur d'un grand parc
pour Antoine III, Comte de Clermont, ce château renferme une
série remarquable de peintures murales qui en font le plus
bel exemple conservé. La visite guidée permet de
découvrir appartements, galeries, chapelle, salle des
gardes, chambre du Roi, salons et cabinets richement
décorés. Trésors rares du Primatice et
de Niccolo dell'Abate, maîtres de l'Ecole de Fontainebleau,
de nombreux plafonds à caissons, des boiseries finement
sculptées, des ornementations colorées, des
travaux de marqueterie remarquables et une architecture
cohérente et harmonieuse. Voyage à travers cinq
siècles d'histoire. Depuis 1999, des restaurations
importantes ont eu lieu, notamment celles de la cour d'Honneur et de la
galerie de Pharsale.
 Comme
ne l'indique pas son nom, Tonnerre
est une petite cité paisible qui au XVIème acheta
sa tranquillité coincé entre les Coligny
à Tanlay et les Condé à Noyers sur
Serein... De la Fosse
Dionne émane cette aspiration à la
quiétude. Utilisé comme lavoir, ceint d'un
galerie couverte, le bassin circulaire est alimenté par une
source vauclusienne dont le débit varie en fonction des
pluies tout comme la couleur de l'eau en fonction du temps et des
saisons. Ce lieu pittoresque était source de
croyances les plus fantasques. Bien réel et bien
utile, l'ancien hôpital, ou Hôtel-Dieu,
crée par Marguerite de Bourgogne, veuve de Charles d'Anjou
à la fin du XIIIème. Il a servi de
modèle à l'édification de
l'Hôtel-Dieu de Beaune. Aujourd'hui, le bâtiment
"la grande salle des malades" est pratiquement intact. Sa
voûte lambrissée, l'église
installée au fond de la salle, le gnomon, sorte de cadran
solaire gravé sur le sol et la "mise au tombeau" statues de
pierre, ou encore le tombeau de Louvois, seigneur des lieux en sont les
principales
caractéristiques. L'extérieur
impressionne par ses dimensions, sa longue toiture et ses contreforts
alternant avec les hautes baies.
C’est
en 1148 qu’une bulle pontificale mentionna, semble-t-il, pour
la première fois Saint-Pierre comme église ou
plus probablement comme Chapelle, séparée de
l’Eglise St Aignan (aujourd’hui disparue). Il est
difficile de citer cette date comme étant celle de la
"naissance" réelle de l’Eglise du Perron. Elle
aurait été construite sur une ancienne place
forte romaine, Castrum Tornodorense, la découverte
d’anciennes monnaies en témoigne (Neron,
Vitellius, Vespasien, etc...). St Pierre conservera son aspect primitif
jusqu’au XIIIème siècle. La
première Chapelle romane fut abattue vers 1288 lors de la
réédification des remparts de la ville, elle
était flanquée d’un fortin
appelé "Belfort du Perron". Une nouvelle transformation eu
lieu en 1424 lorsque le château St Pierre prit la place du
Belfort. La tour carrée qui surplombe la Fosse Dionne fut
construite au XVIème siècle.
L’église fut plusieurs fois remaniée et
il ne reste plus rien de l’ancienne chapelle du XI
ème. L’orgue, célèbre dans
toute la région, date de 1616 et fut
aménagé en 1679 conférant à
son buffet l'exubérance d'une ornementation baroque assez
remarquable. Il fonctionne encore de nos jours malgré son
grand âge.
  Entre
colombages et pierres taillées, colonnettes et
pinacles sculptés, pavés granit et
pavés calcaire, petites ruelles et successions de placettes,
tours léchées par les méandres du
Serein, Noyers-sur-Serein
la médiévale porte bien son titre
"d’un des plus beaux villages de France "Que ce soit
de jour ou de nuit, en empruntant la voie principale du bourg, on
pourrait, avec très peu d’ imagination, voir
évoluer chevaliers, manants, clercs ou bourgeois et on ne
serait pas étonné de voir à
l’angle de deux rues la figure joviale d’un
bourguignon d’antan ou d’entendre
s’échapper le chant d’un
ménestrel d’une des seize tours qui longent les
remparts.

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